Agenda

Vernissage « Pédale »

Rue du Marché au Charbon 42, 1000 Bruxelles, Belgique
14:00 > 17:00
dimanche 05 mai 2019 >
dimanche 05 mai 2019

Pédale est un double projet.

 

C’est un voyage en bicyclette de mai à juin 2018, une traversée de la France du Nord au Sud-Ouest en solitaire.


Depuis Maubeuge jusqu’à Hendaye, Pédale est passé par Saint-Quentin, Compiègne, Paris, Orléans, Tours, Poitiers, Angoulême, Bordeaux, Bayonne. J’ai relié la frontière belge à la frontière espagnole sur 1500 km pendant une trentaine de jours. J’ai pédalé au travers des forêts, des champs, des villages et des villes et fait des rencontres improbables avec des femmes et des hommes de toutes sortes.

 

C’est un récit de voyage écrit et photographique sur les minorités sexuelles hors des grandes agglomérations.  

 

Pédale, est un projet itinérant et participatif pour redonner de la visibilité aux personnes LGBTQI+ qui habitent ailleurs que dans les grandes villes. Je suis allée à la rencontre de la communauté queer en campagne afin de leur donner la parole. Pédale est un projet qui se penche sur l’homophobie et livre des témoignages de vie.

 

Pédale, c’est qui ?

 

– Lucie, 29 ans

– Cycliste quotidienne

– Photographe

– Bordelaise d’origine

– Bruxelloise d’adoption

 

Pourquoi ce projet ?

 

Pédale est née de plusieurs volontés. Je souhaitais d’abord et simplement rentrer voir ma famille. Sauf que cette fois, au lieu de monter dans un avion ou un TGV, j’ai décidé que je prendrais le temps de le faire à vélo. Ce n’est pas le tour de France, ce n’est pas une course. C’est un pèlerinage.

 

J’ai fait le constat que je ne connaissais même pas mon propre pays. La France est le premier pays touristique du monde. J’avais envie de redécouvrir ce qu’elle avait à m’offrir au rythme tranquille d’une grande balade en bicyclette.

 

Je suis une citadine. J’ai toujours vécu en ville ou à proximité. Comme tout citadin, j’ai des a priori sur la campagne. Depuis nos capitales, nous avons l’impression que le monde rural est plus hostile aux changements de société. Qu’il est plus difficile d’y être noir, arabe, jeune, homo, trans. J’ai eu envie de voir si ces clichés étaient vrais en axant mes recherche sur la question LGBTQI+. J’ai eu envie de découvrir des témoignages qui me prouveraient le contraire, ou non, en fonction des régions, des histoires et surtout au hasard des rencontres.

 

Ceci n’est pas une étude sociologique complète et exhaustive. C’est un modeste récit de voyage, une expérience sportive et sociale, un ensemble de rencontres et de témoignages subjectifs.

 

Cette première aventure est probablement la première d’une plus longue série au travers d’autres territoires. “

 

 

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